Préparation du Voyage au Japon

PVT JAPON 2025

Voilà des années que je rêve de partir au Pays du Soleil Levant !

Enfant, et pendant 10 ans environ,  je répétais sans cesse « Un jour j’irai au Japon ! », tel Naruto qui voulait devenir Hokage, ou Luffy le roi des pirates… Puis pendant mes études, j’ai découvert un peu par hasard sur les groupes de voyage l’existence de différents types de visa qui permettent de séjourner dans un pays plus longtemps que pour « 2 semaines de vacances »… Révélation !

Je commence à me renseigner…

2 visas m’intéressaient alors : le visa étudiant et le Visa Vacances-Travail.
➤ J’avais tout d’abord opté pour le visa étudiant, car je souhaitais suivre des cours de manière plus intensive que maintenant (c’est-à-dire en autodidacte avec des bouquins et des correspondants japonais) et vivre « la routine japonaise ». Cependant ce visa ne m’aurait sûrement pas permis de découvrir tout le Japon comme je l’aurais voulu (faute de temps libre avec les cours).
➤ C’est alors que le Visa Vacances-Travail est arrivé ! Et il faut savoir que celui-ci a une limite d’âge.. de 31 ans. J’ai donc jugé qu’il valait mieux commencer par ce visa et faire le tour du pays librement, pendant un an, puis bien plus tard peut-être suivre avec un visa étudiant. 

J’ai donc commencé mes recherches en 2020, à 20 ans.

A l’heure où je vous écris cet article, j’ai 24 ans, on est en 2024, et je suis à quelques mois du départ (28 février 2025) !! J’ai déjà mon visa, mon billet d’avion aller, quelques hébergements réservés, …

Je vous raconte ici comment j’ai procédé pour organiser mon futur voyage, mes conseils, des liens utiles, etc. 

Qu'est ce qu'un PVT et comment l'obtenir ?

Pour tout savoir sur le PVT au Japon, le site pvtistes.net m’a été d’une grande aide ! Et sur le site de l’ambassade du Japon, vous trouverez la liste des documents à rassembler pour constituer votre dossier pour la demande de visa.
Je vous conseille donc d’y jeter un œil, vous aurez toutes les réponses à vos questions.

 

On dit PVT pour parler du Visa Vacances-Travail, mais il serait plus approprié de dire « VVT » car il ne s’agit pas d’un permis mais d’un visa. Et en anglais : « WHV » (Working Holidays Visa).

« Le PVT est un accord bilatéral qui permet à des jeunes de certains pays de voyager au Japon pour une période déterminée tout en ayant la possibilité de travailler pour financer leur séjour. Souvent, ce voyage dure un an. Ce programme favorise les échanges culturels et le tourisme entre les pays participants. »

Conditions d’obtention

  • Avoir entre 18 et 30 ans au moment de la demande du visa.

 

  • Détenir un passeport en cours de validité français, canadien ou d’un des 20 pays autorisés.

 

  • Avoir des économies pour subvenir à vos besoins en début de séjour (au minimum 4 500€).

 

  • Ne pas avoir déjà bénéficié du PVT Japon.

 

  • Avoir une assurance est vivement conseillé.

 

  • Le quota de places allouées est de 1 800 places.

Documents à présenter

  • Formulaire de demande de visa

  • Une photographie d’identité (45×35 mm) de bonne qualité datant de moins de 6 mois à coller sur le formulaire.

  • Passeport français original (+ 1 photocopie) en cours de validité.

  • Un justificatif financier au nom du demandeur de visa dont la validité ne doit pas excéder un mois au jour du dépôt de la demande.

  • Une lettre, rédigée en anglais ou français, détaillant les origines de votre intérêt pour le Japon ainsi que les raisons motivant votre demande de visa.

  • Un projet complet de votre séjour, rédigée en anglais ou français, incluant le détail de vos activités (lieux de visite, études, emploi…) et le budget (dépenses et revenus) alloué à chacune de ces activités.

  • Un curriculum vitae rédigée en anglais ou français.

  • Un certificat médical original de moins d’un mois attestant de la bonne santé du demandeur.

J’ai travaillé sur ce dossier durant des mois. Comme expliqué plus bas, j’ai consacré beaucoup de temps sur la création de mon itinéraire, à faire des recherches, pour ensuite attaquer le projet de séjour. Ce dernier est très important et demande du travail. Pour ceux qui ne souhaitent pas organiser à l’avance leur voyage, cela peut s’avérer être une corvée.

Pas de panique ! Vous n’êtes pas tenu de respecter tout votre programme à 100%. Les surprises, les changements de programme, il faut laisser place à l’aventure ! Il faut juste retenir que votre projet de séjour doit être cohérent avec vos économies, auquel cas votre dossier sera rejeté.

Pour commencer, reprenez le document qui a été donné ici ou sur le site de l’ambassade.

Si comme moi vous avez déjà beaucoup réfléchi à votre voyage, alors il suffira de tout simplement réécrire au propre votre itinéraire dans ce document officiel, mais avec plus de détails. En effet, pour chaque activité, chaque logement, chaque job si vous comptez travailler, il faudra préciser les coûts, ajouter des liens, voire une adresse, préciser les frais de déplacement, etc. 

Voici un petit exemple de mon projet de séjour (qui fait 16 pages) !

Chaque section correspond à une période. Dans l’exemple ici, la 1ère section décrit en détail mon séjour à Beppu. 

➤ Dans la 1ère colonne, préciser les dates du « séjour », le budget pour cette période.

➤ Dans la 2nde colonne, mettre les informations sur le lieu du séjour, le type d’hébergement, le lien vers le logement (ou vers les sites d’hébergement), le budget estimé.

➤ Dans la 3ème colonne, détailler les activités.

J’ai préféré mettre les prix en yen (pour l’ambassade) et en euro (pour moi).

J’ai rédigé mon projet de séjour (ainsi que tout le reste) en français. Puis en anglais au cas où pour l’ambassade. 

Rendez-vous à l’ambassade !

En ce qui me concerne, il n’y avait pas besoin de prendre rendez-vous à l’avance à l’ambassade du Japon à Strasbourg. Ce qui est différent pour ceux qui doivent aller à Paris : le rendez-vous est obligatoire !

Je suis venue avec tout mon dossier, en français et en anglais (et j’avais encore une fois le double au cas où dans mon sac…).
Pas d’attente, j’ai été prise très rapidement. Une gentille dame japonaise a récupéré mon dossier, puis pendant même qu’elle vérifiait l’ensemble des documents, j’ai reçu de nombreuses questions (cela ressemblait un peu à un entretien, j’étais stressée au début) : « Avez-vous déjà voyagé à l’étranger ? » – « Êtes-vous déjà partie seule ? » – « Pourquoi choisir ce visa ? » – « D’ou vient votre intérêt pour le Japon ? » – etc.

Et il s’avère qu’elle préfère les documents en français.

Après un bon quart-d ‘heure, elle est partie, a très certainement analysé tout le dossier (c’était vraiment un sacré paquet que je lui avait apporté, avec des documents en trop pas vraiment nécessaire). Environ 30 minutes après, elle est revenue pour m’annoncer qu’elle n’a « trouvé aucune erreur » !

Ooooooouf.

Tout était cohérent. J’ai pu revenir la semaine d’après pour récupérer mon passeport avec mon visa ! Yeeeeaaaaaaaaah !

Quel budget pour un voyage d'un an ?

Avant d’aborder n’importe quel autre point sur la préparation de ce voyage, parlons argent ! Car c’est la question qu’on se pose tous dès le début généralement.. Quel budget pour un voyage d’un an au Japon ?

Pour commencer, tout dépend de ce qu’on compte faire lors de notre PVT.

➤ La plupart des pvtistes travaillent sur place pour financer leur voyage.
➤ Une autre partie préfèrera faire un PVT nomade / itinérant, c’est-à-dire voyager à travers le Japon sans y travailler (il faudra donc plus d’économies pour le voyage).
➤ D’autres s’inscriront dans une école de langue quelques temps, puis voyageront ou travailleront.
➤ La majorité des pvtistes souhaitent être logés dans une Share House ou bien chez l’habitant. Une solution bien moins chère que l’hôtel ou les airbnb.
➤ L’itinéraire souhaité, en transport en commun ou bien en voiture.
➤ Et enfin les activités !

Je vais vous expliquer comment j’ai procédé pour créer mon voyage, étape par étape. C’est notamment avec la construction de l’itinéraire, qu’on arrive à définir un budget. Évidemment, de nombreux voyageurs ne construisent pas d’itinéraire à l’avance, et réservent même leur logement peu de temps avant de partir, etc. Ce qui n’est pas mon cas, surtout quand le pays souhaité est aussi prisé des touristes.

Le plan de voyage

La construction de mon itinéraire et la recherche des activités

Pour ma part, j’ai choisi de faire un PVT Nomade (ou itinérant), c’est-à-dire de faire tout le tour du Japon, sans me poser à un même endroit très longtemps, et sans travailler. C’est pour cela que depuis la fin de mes études, je travaille d’arrache-pied et que j’économise pour ce voyage.

Tout d’abord j’ai rassemblé les différents livres sur le Japon que je possédais. Je les ai tous entièrement feuilleté, et à chaque activité ou lieu qui m’intéressait, je le notais dans un document word (nom de l’activité ou du lieu, ville, et prix). Tout était trié par région et préfecture. Je me suis renseignée sur chacun d’entre eux sur internet et j’ai très souvent découvert d’autres points d’intérêts à proximité, notamment grâce au site Kanpai. Le budget activité se construit ainsi.

Ensuite grâce à ce document, j’ai noté les villes où il y avait le plus de choses à voir et à faire, pour enfin commencer à tracer un itinéraire. De cette manière, j’ai choisi de loger dans des villes « stratégiques » où je pourrai découvrir le maximum de choses autour de moi ! Je commencerai mon aventure à Tokyo, puis je ferai le tour en continuant vers le sud… puis en remontant vers le centre… puis au nord… pour enfin revenir à Tokyo à la toute fin !

Comment se déplacer ?

Je me déplacerai essentiellement en transport en commun, à pied et à vélo. Les transports en commun au Japon sont relativement cher. De ce fait j’ai calculé le coût des trajets à l’aide de Google Maps pour chaque « déplacement » (c’est-à-dire depuis mon logement pour un autre plus loin). Cela donne une idée du budget transport en commun qu’il faut prévoir par mois par exemple.

Il faut savoir que le JR PASS ne concerne pas les pvtistes. Il existe de nombreux petits pass pour des zones spécifiques du Japon pour se déplacer. Les bus de nuit (avec Willer Travel) sont une solution moins coûteuse pour se déplacer sur une longue distance. 
Des cartes à recharger dans une borne pour utiliser les transports sont disponibles (généralement aux aéroports) : Pasmo et Suica. Il est possible également d’acheter simplement son titre de transport directement à une borne à la gare, ou bien dans le bus une fois le trajet fini. Mais pour éviter toute mauvaise surprise, il est préférable d’anticiper légèrement avant, surtout pour un shinkansen ! Ces trains à grande vitesse où l’on peut acheter une place (libre ou siège réservé) à une borne avant de partir ou bien à l’avance depuis le site Klook.

Les logements

Concernant les hébergements, j’ai préféré choisir les Airbnb, plutôt que les Share House. Solution plus coûteuse, mais qui me permettra d’avoir d’avantage d’intimité et de liberté. Ce qui ne m’empêchera pas de rencontrer du monde à l’extérieur ! Plus les logements sont proches des grandes villes, plus ils sont hors de prix… et déjà remplis… Au Japon, il faut réserver le plus tôt possible !

La solution : faire une recherche des logements qui vous plaisent, voir à quel moment vous pouvez le réserver, et tout noter dans un document. Certains Airbnb sont disponibles 2 à 3 mois avant l’arrivée, et d’autres jusqu’à 2 ans avant.

Fixez vous un budget loyer (par semaine ou mois). Recherchez des logements ne dépassant pas cette limite. Et réservez dès que possible ! Ce sera plus coûteux pour un voyageur solo, car la majorité des Airbnb proposés sont pour au minimum 2 personnes (à ce moment là le loyer est divisé par le nombre de voyageurs).
Pour ma part, en tant que future voyageuse solo, je me suis fixée un budget loyer de 1 000€ par mois. Certains logements que j’ai trouvé vont dépasser cette limite, tandis que d’autres seront bien en dessous, ce qui compense le tout.

 

ET ENFIN, le budget nourriture ! Visiter un pays nécessite de découvrir ses plats locaux ! Entre les courses, les restaurants, les petits plaisirs gustatifs, les marchés, les stands de nourriture… En ce qui me concerne, je prévois 500€ par mois pour tout ça.

Les indispensables

Il reste encore certaines choses à régler avant le départ ! Évidemment le plus important est d’obtenir son visa à l’ambassade du Japon en France, mais ensuite ?

Une carte bancaire sans frais à l’étranger !
Si comme moi, votre banque ne propose rien pour votre séjour à l’étranger, alors il est temps d’ouvrir un 2ème compte ailleurs. Après plusieurs recherches et comparaisons entre différentes banques connues (N26, Révolut, Boursobank, Crédit Agricole), la carte N26 You semble être la plus appropriée : pour 9,90€/mois, retrait et paiement gratuit et sans limite (hors zone euro). Et les plafonds sont élevés.

Pensez à acheter du liquide avant votre départ ! Avec votre banque ou bien avec Yes-Change. Le Japon est un pays où l’on paie principalement avec du cash. De plus, cela pourrait vous sauver si votre carte bancaire ne fonctionne pas au début de votre voyage.

Internet à l’étranger !
Avec un forfait mobile adapté et/ou un pocket wifi.
Après plusieurs recherches, j’ai choisi d’opter pour le forfait mobile de Mobal (avec une carte Sim normale et pour long séjour) : pour 25€/mois, 30Go d’internet + numéro de téléphone japonais (pratique pour réserver certaines activités).

Et comme je compte régulièrement utiliser internet (GPS, appel vidéo avec la famille, partager mes photos, publier mes vidéos, google traduction, netflix), je serai accompagnée d’un Pocket Wifi de Mobal : 100Go pour 29€/mois.

ALORS OUI, il existe des forfaits mobiles ainsi que des Pocket Wifi bien moins cher… Surtout si on les prend directement au Japon. Cependant, je préfère anticiper, et avoir un service client en anglais en cas de besoin.

Ne pas oublier de prévenir sa banque (même si on en a une deuxième pour le voyage) avant le départ ! Et se renseigner auprès de son opérateur mobile principal pour changer de forfait (dans le but de ne pas payer trop cher en cas de surconsommation des données).

➤ Acheter son billet d’avion bien à l’avance
J’ai acheté mon billet aller exactement 1 an avant mon départ, sur Air France. Le faire autant à l’avance m’a permis de choisir la classe Premium Economy qui était moins cher que l’Economy ! Vol direct, départ du CDG de Paris, vol de 13h20, arrivée à Tokyo Haneda.

Une Assurance Voyage
ACS – Assurances voyage & expatriation
Une solution adaptée pour tous les pvtistes ! L’assurance
Globe PVT est à 404€ l’année (tarif selon la durée du séjour et le pays de départ).

➤ Les médicaments
Prendre rendez-vous chez son médecin traitant afin qu’il nous prescrive quelques médicaments à emmener pour notre séjour. Si vous suivez un traitement, n’oubliez pas de prendre avec vous votre ordonnance.

Original et photocopie des papiers
Un petit conseil : photocopiez vos papiers (carte d’identité, passeport, visa, et tout autre document important) et conservez les bien à l’abris.

Adaptateur prise électrique
Même si on en trouve certainement un peu partout, prendre dans sa valise un adaptateur universel peut s’avérer utile pour charger ses appareils dès l’arrivée dans le pays.

Démarches administratives

Une fois au Japon, ça y est l’aventure peut commencer ! Même s’il reste quelques petites démarches à effectuer.

Démarches administratives : plus d’informations ici

➤ Avant d’arriver sur le sol japonais, pensez à remplir le formulaire en ligne Visit Japan Web, qui est obligatoire pour tous les voyageurs arrivant au Japon.

➤ Une fois à l’aéroport, aller au bureau de l’immigration et récupérer sa carte de résident.

➤ Dans les jours qui suivent l’arrivée au Japon, aller à la mairie pour inscrire une adresse de résidence au dos de la carte de résident.

➤ A chaque changement d’adresse, le déclarer à la mairie actuelle, puis se réinscrire dans la nouvelle ville pour avoir une nouvelle adresse.

➤ Si on est en PVT nomade, on ne pourra pas forcément faire ces démarches toutes les semaines…
Plusieurs solutions : connaître une personne qui nous autorise à utiliser son adresse pour notre carte – ou – laisser sa 1ère adresse et ne jamais la changer (voir si le propriétaire du logement est d’accord).

➤ La sécurité sociale japonaise est obligatoire : lorsqu’on enregistre son adresse à la mairie, celle-ci nous souscrit automatiquement à la sécurité sociale japonaise de notre municipalité.

➤ La pension de retraite japonaise est obligatoire, MAIS en cas d’absence de revenus, on peut demander à être exempté de payer ces cotisations retraite.

Voilà tout ce que j’ai pu collecter comme informations pour préparer au mieux mon voyage au Japon ! J’espère que cela pourra aider d’autres passionnés du Japon (ou juste du voyage). Si vous avez des questions ou des informations à ajouter, vous pouvez m’écrire depuis le formulaire le contact ou dans les commentaires 😀

N’hésitez pas à me trouver sur Tiktok pour suivre mon futur voyage (qui commence le 28 février 2025) ! @mon.reve.japon

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